Aurélie Preston est une splendide jeune femme qui a fait connaître son nom – pour ne pas dire son pseudonyme – d’abord dans le monde de la nuit mais surtout par celui de la télé-réalité. Comme tant d’autres avant elle, de Brigitte Bardot à Zahia, elle a servi de bouc-émissaire et a été moquée, insultée, rabaissée, parce que tantôt trop belle, trop sexy, trop gentille, trop naïve, trop tout. La souffrance d’Aurélie ne datait pas d’hier, malheureusement pour elle mais heureusement également puisqu’elle a certainement pu puiser dans son passé difficile pour avancer. Jeune fille née dans un environnement cauchemardesque, pourtant pleine de rêves et d’ambitions déjà artistiques, elle n’a cessé de se battre entre son horizon et les boulets qui lui entouraient ses fines chevilles. Après une année 2022 au plus bas, Aurélie Preston renaît aujourd’hui et obtient sa vengeance sur la vie en republiant un livre (d’abord un succès autoédité via Amazon), « Brisée » (Éditions Leduc), récit de son destin brisé mais également de sa rédemption. Enfance difficile, harcèlement, traumatismes sexuels et émotionnels, drogues, monde de la nuit, télé, Aurélie dit tout sur Preston ! Touchés par son histoire, nous avons décidé de la rencontrer pour lui donner la parole parce qu’Aurélie est tout sauf une bimbo : sa sensibilité est à fleur de peau et son intelligence remarquable. Que ceux qui oseraient la mépriser parviennent un jour à s’exprimer aussi joliment qu’Aurélie et Zahia !… Nous n’avons pas été déçus, Aurélie a été adorable et remarquable lors d’un entretien intime qu’elle a accepté de nous livrer pour nous parler d’elle et de son livre !

Playboy France : Alors d’abord, sache que j’ai lu ton livre…

Aurélie Preston : Merci, c’est gentil. Tu es l’un des seuls, parce que beaucoup de journalistes ne lisent rien, c’est un scandale. En fait, à la base, quand j’ai fait cet ouvrage, je sortais de l’hôpital, je ne voulais pas aller en maison d’éditions alors que j’ai eu beaucoup de propositions, justement parce que ça a fait un boum énorme sur mes réseaux. J’ai voulu l’écrire seule. J’ai mis trois semaines à l’écrire mais ce qui a été le plus difficile ça a été de trier les infos. J’ai découvert énormément de choses sur ma vie ! Jusque-là ma grand-mère me donnait une version et ma mère alcoolisée une autre… Je ne voulais pas passer pour la personne qui est accusatrice ou qui juge, ce n’était pas le but. Je voulais accompagner, expliquer que ma mère avait été victime de ceci, mon père de cela… J’ai fouillé ! J’ai regardé beaucoup d’études sur les addictions. Les évènements de vie conduisent quasiment 70% de la population à avoir des comportements addicts… Je trouvais ça fort !

La première chose à laquelle j’ai pensé c’est que tu traites de beaucoup de sujets graves, tu parles de beaucoup de choses, mais le déclic semble avoir été ta période de 2022 où tu allais mal, alors pourquoi n’as-tu pas pensé à le faire avant, ou à l’inverse était-ce vraiment vital de le faire à ce moment ? C’était vital ?

Pour te dire la vérité, c’est que j’ai fini par avoir une sorte de pulsion avec des voix qui s’installent. Je n’ai pas peur de le dire ! C’est trop tabou les idées noires alors qu’on peut tous en avoir quand on est surmenés ou en burn-out… Moi j’ai eu ces idées qui se sont installées. Je ne voyais plus de beauté dans ce monde ! On vit dans une période difficile pour notre génération. On est dans la banalisation de tout, de la violence, même dans l’art ou la musique. Moi je connais la musique urbaine et les textes sont terribles : les femmes sont des femmes-objets ou des putes, la drogue c’est banal, avoir une arme ou buter quelqu’un ce n’est pas grave… Même sur « Danse avec les stars » ça parle de menaces de mort ! Moi, ça me choque. Le masque que j’avais, le personnage « Preston » que je m’étais créé, s’est tellement fissuré que je pense que je n’arrivais plus à être dans le déni ou dans cette bulle fictive. Je ne voyais plus que les horreurs.

Et alors pour écrire plutôt qu’un disque, une vidéo, etc. ? Pourquoi un livre ?

Déjà, c’était une façon de pouvoir le faire seule parce que c’est vrai que sinon il faut des cadreurs, une équipe… Poser des mots sur des maux, c’est vrai que ça a été ma thérapie. Et puis il y a des choses que tu ne peux pas forcément dire dans une musique. Alors que dans un livre tu peux développer.

Dans le livre tu reviens aussi beaucoup sur tes déboires familiaux. As-tu hésité ou eu peur de parler de tes proches, ou bien as-tu considéré qu’ils étaient des symboles à qui tes lecteurs pourraient s’identifier ?

Bien sûr que j’ai eu peur parce que je ne voulais pas mettre encore plus bas une personne par exemple qui a des addictions. Ça peut faire beaucoup de mal. Tu confrontes certaines personnes à leurs propres réalités alors qu’ils sont dans le déni. Par exemple sur la consommation de substances ou d’alcool, c’est vrai que ma mère par exemple elle a du mal à le reconnaître. On trouve toujours une excuse ! Ces gens protègent leurs addictions comme si c’était leur meilleur ami ! Alors que ce meilleur ami est un gouffre sans fin et toxique. Oui, ça a été difficile car je ne voulais pas amplifier les problèmes, je ne voulais pas avoir ce regard de jugement. Je voulais accompagner et dire aux personnes, soit qui ont des addictions, soit ont vécu le harcèlement intra-familial, scolaire ou même au travail : vous n’êtes pas seuls !

Tu as eu des retours de tes proches d’un côté, et des lecteurs de l’autre, depuis l’écriture et la première parution auto-éditée (car il s’agit ici d’une réédition augmentée en collaboration avec une maison d’édition après un succès sur Amazon) ?

J’ai eu énormément de retours de la part de lecteurs. C’est d’ailleurs pour ça qu’il y a cette réédition ! J’en ai vendu tellement toute seule sur Amazon, j’étais surprise et heureuse… J’ai l’impression que cet ouvrage pour moi c’est une façon d’ouvrir des portes et de consolider encore plus les combats que je mène ! La lutte contre le harcèlement, le travail sur les addictions, parce que je trouve scandaleux qu’on ne parle que de la drogue dure et jamais de l’alcool, des cigarettes ou des médicaments qui pour moi sont tout aussi graves… En ce qui concerne ma famille, ça a été très dur pour ma mère.

C’est souvent le problème de l’écriture, ça peut t’aider à refaire ton image, à te retrouver, mais les autres peuvent ne pas comprendre et quitter le navire… Tu parles donc de la famille, de la drogue, du rapport aux hommes, du harcèlement… Maintenant que tu en es là, en 2024, tu as l’impression que c’est lequel de ces sujets qui te colle le plus à la peau, qui t’est le plus cher ?

Je dirais le harcèlement. Parce que du harcèlement peut potentiellement découler tout le reste. Même dans le rapport aux hommes : si tu as été harcelée sexuellement ou abusée dans ta jeunesse par un proche, eh bien derrière c’est un trauma à vie. Les conséquences vont être terribles longtemps. Le harcèlement scolaire, si tu le subis fort, tu ne vas peut-être pas être capable de travailler dans un bureau, par exemple…

Est-ce que ton vécu personnel et familial a changé ta vision de la famille en soi ? Je m’explique : as-tu développé une philosophie nouvelle dans laquelle tu te dis que finalement la structure familiale n’est peut-être pas un idéal, peut-être qu’on peut voire on doit s’en émanciper ? Ou au contraire as-tu une sorte d’obsession de vouloir créer ta propre famille, plus saine, pour compenser ?

C’est une très bonne question ! Toute ma vie, toute ma jeunesse, je rêvais d’avoir une famille, de rencontrer le prince charmant, d’avoir des enfants… Aujourd’hui je suis plutôt dans l’idée qu’une famille ça s’invente soi-même. Il faut savoir poser ses limites si dans une famille on est entouré de gens toxiques ! Je viens par exemple d’arrêter de parler à ma mère, après 32 ans… Je trouve qu’il faut aussi responsabiliser les gens sur le fait d’avoir des enfants ! On devrait créer un permis parental, comme le permis de voiture ! Les gens font des enfants sans savoir ce qu’est élever un enfant, ou pour de mauvaises raisons. Je suis dans l’idée que peut-être un jour, j’aurais ma famille, si je trouve quelqu’un d’adapté, mais sinon je suis entre deux eaux. Je pense qu’aujourd’hui c’est dur de faire un enfant. Moi, je ne m’imagine pas mettre mon enfant dans l’école d’aujourd’hui ! Beaucoup de choses me font peur en-dehors même du côté intra-familial.

Que conseillerais-tu à une jeune fille de 15, 20, 25 ans qui, comme toi, est dans une situation avec d’un côté un amour pour quelqu’un de sa famille victime d’addictions ou de dépression, et de l’autre ses propres rêves et ambitions et qui a du mal à allier les deux parce qu’elle se sent entravée ou freinée par l’aide qu’elle doit porter à sa famille ?

Je lui dirais d’essayer une fois. Mais que si ce n’est pas possible, il faut comprendre qu’on ne peut rien faire. Il faut savoir s’enlever ces chaines. Se libérer de cet espèce de boulet qui t’emmène au fond. Il faut apprendre à s’aimer soi. Quand on a des relations toxiques du genre c’est aussi parce qu’on ne s’aime pas assez. On veut être validée par les autres, par notre mère, notre frère, les autres… La clé est en soi ! L’autre ne changera que par sa volonté. Je conseillerais donc de trouver ses limites et se respecter soi-même. J’ai longtemps culpabilisé de vouloir même m’éloigner de ma famille, et je trouve que c’est quand on est pas encore ancré avec soi-même qu’on ressent ça. Quand on se trouve et qu’on s’estime assez, tout devient plus simple.

On sait que tu as cette étiquette de télé-réalité : penses-tu que ton vécu plus jeune a conditionné des participations à ce genre de programmes ?

À l’époque je ne voulais pas faire de télé. Secret Story me démarchait depuis que j’avais 16 ans ! Je n’ai accepté ma première télé qu’à 22 ans… Ma grand-mère était totalement contre ! Mais sinon oui, pour moi cela a un lien. La télé-réalité aujourd’hui elle a un côté positif car grâce à mon exposition je peux mener certains combats. Cela donne un sens à ma souffrance.

Tu reviens aussi beaucoup sur tes relations amoureuses, ton rapport aux hommes… Tu dévoiles qu’elles sont souvent défaillantes à cause de tes souffrances et traumas, mais penses-tu que cette fameuse étiquette de la télé a aggravé les choses et tes relations avec les hommes ?

Oui, bien sûr. Je pense que le milieu de la nuit dans lequel je travaillais déjà m’avait marquée. C’est comme toi avec Playboy : tu ne vois que des belles femmes, des femmes soignées, moi j’étais avec des filles de tous les pays, parfaites, avec des poitrines incroyables, des lèvres énormes, j’étais dans un microcosme dans lequel je n’avais pas l’impression de détoner… C’était ma normalité. Mais évidemment, je me suis rendu compte après, même dans le milieu du travail, j’avais passé des examens, mais parce que j’étais moi on m’a refusé des postes. Mais je dirais que via la musique, via mon discours qui est aux antipodes de ce qu’on voit de la télé-réalité en France qu’on aime vulgariser et idiotiser, grâce à mon travail je ressens moins cette étiquette.

Absolument, le monde de la nuit, que j’ai découvert moi par la force des choses et qui n’est pas du tout ma nature, a quelque chose de profondément glauque et dur, mais qui peut aussi être excitant et stimulant : est-ce un monde qui te manque ? Te dégoûte ?

À l’époque j’ai eu la chance de connaître « la belle nuit » ! Il y a plus de 10 ans, c’était bien. Moi, je n’ai jamais pris de drogues, je ne bois pas, donc ça m’a beaucoup préservée. Et puis moi je conduisais. Il m’arrivait de faire Montpellier – Luxembourg et de rentrer dans la nuit. Je ne faisais pas d’excès et je faisais du sport, donc c’est comme dans tout, il faut juste savoir se cadrer. Aujourd’hui, ce milieu ne me manque pas. À l’époque, j’étais aussi dans ce truc de vouloir une vie un peu rock, bouger partout, un peu cool, alors que ce qui me correspond c’est plutôt d’avoir une routine tranquille. Il n’y a pas besoin d’avoir cette image rock et marginale pour être heureux et être cool ou apprécié.

Pour terminer sur la télé : as-tu envie d’en refaire ? Est-ce terminé ?

Ça dépend ! Par exemple si c’est caritatif, pourquoi pas. Ou s’il y a un défi ! Par exemple, je suis ancienne danseuse pro, donc faire un « Danse avec les stars » ça pourrait me plaire ! Mais le reste, pas du tout.

Une chose m’a amusé : tu expliques avoir eu un Skyblog. Moi aussi ! Nous avons plus ou moins le même âge, donc on connait… J’ai même été blogstar, tu te souviens de ce que cela représentait ? C’était fou ! Tu y postais quoi, toi ?

Surtout des poèmes, des citations, ou des textes… Mais j’ai jamais été blogstar (rires) !

Mais dans le genre blogstar, tu as aujourd’hui un gros following sur les réseaux. C’est un truc qui te plait ? Qui te fait peur ?

J’ai vraiment de la distance avec mes réseaux sociaux. Je ne suis jamais sur mon téléphone portable. Je dirais que ça me permet juste d’avoir une notoriété pour transmettre des messages qui me tiennent à cœur. En réalité, la notoriété, je ne l’ai jamais vraiment cherchée. Je préfère l’humain au buzz. C’est peut-être aussi pour ça qu’on me suit.

Quand tu as vu Tiktok exploser, par exemple, tu n’as pas eu envie de danser ?

Non… Je ne fais même pas de placements de produtis. Je ne suis même pas inscrite à la version beta de Tiktok ! Mon but c’est vraiment de vendre de la musique et des livres si je dois vendre quelque chose. Transmettre de la culture ou des messages !

En m’intéressant plus à toi et à ton personnage, tu m’as fait penser à deux autres destins, pour différentes raisons, ceux de Zahia et Brigitte Bardot, elles-mêmes souvent comparées. Vous avez toutes ce rapport flamboyant au désir des hommes ; vous avez toutes souffert de la société à cause de vos physiques, de votre gentillesse particulière ; il y a les animaux… Qu’en penses-tu ? As-tu des modèles en général ?

Brigitte Bardot, je l’adore. Y compris pour les animaux. Après, Zahia, oui, pour le côté glamour, elle est très belle. Ce que je trouve dommage c’est en effet de réduire des personnes soit des caricatures d’elles-mêmes, soit à des physiques. En France, on met les gens dans des cases. Tu ne peux pas être belle et intelligente et artistique, etc. Moi, je m’identifie beaucoup à Lady Gaga ! Elle a un côté très arty, elle a été très critiquée, elle a vécu les moqueries, la souffrance, elle a commencé dans le milieu gay… J’aime beaucoup.

On peut aussi penser aux Kardashian dont tu parles dans le livre ! On ne leur fait pas le même procès qu’on leur aurait fait en France !

Totalement ! Kim vient carrément d’une sextape et ça ne dérange plus personne pour qu’elle devienne une icône. En France il y a aussi ce côté où tout ce qui est télé-réalité, réseaux, médias, ça rend les gens envieux mais dans le mauvais sens. L’envie c’est à double-tranchant. Soit c’est motivant, à l’américaine. Soit ça rend jaloux et donc méprisant ! En France, c’est ça, c’est la frustration, l’envie de détruire.

Quelques questions playboyesques maintenant ! Tu expliques avoir été danseuse, tu parles de ton apparence, de ta chirurgie, alors aujourd’hui c’est quoi ton rapport avec ton corps et ton physique ?

Depuis mon hospitalisation où je suis quand même tombée à 32 kilos, j’ai appris à aimer Aurélie et à arrêter d’être dans la recherche de la perfection. Avant je ne m’autorisais pas à manger un Mcdo, il fallait que je mette toutes les lights parfaitement pour prendre la moindre photo, que je n’aie pas de cellulite, j’étais dans l’hyper-perfectionnisme. C’était trop. Maintenant, je m’autorise à être un être humain. Ça reste important pour moi mais cela ne guide plus ma vie comme avant. J’ai le droit d’avoir un bouton, de ne pas me maquiller… Avant, je voulais de la reconnaissance, attirer le regard… Je cherchais le regard des hommes peut-être pour compenser l’absence de celui de mon père.

Et te voir à la télévision, cela te plaisait ou c’était une torture ?

J’ai toujours eu une grande intolérance à moi-même. Il fallait toujours que je sois mieux.

Je trouve qu’il y a un sujet que tu n’abordes paradoxalement pas vraiment, c’est celui de la sexualité. Tu en parles par le prisme du trauma, du viol, etc., mais pas en soi, par le prisme du désir par exemple. Maintenant que tu as 30 ans, que tu te sors de ton passé difficile, c’est quoi ton rapport au sexe ? C’est capital ? Secondaire ?

Il faut savoir que mon premier orgasme je l’ai eu à 26 ans. C’est triste ! Je ne comprenais pas pourquoi mes copines kiffaient avoir des relations sexuelles alors que moi je n’aimais pas ! Je pensais ne pas être normale… Aussi, je ne voulais pas être comme ma mère hyper débridée, utiliser le sexe pour l’argent, alors je ne m’affirmais pas trop pour ne pas avoir une mauvaise image. Et à la fois je souffrais de ne pas prendre de plaisir. C’est en tombant amoureuse que je me suis laissée aller ! Aujourd’hui, c’est difficile en tant que femme. C’est quoi une femme en 2024 ? Entre le côté hypersexualisé des réseaux, et à la fois il faut toujours bien se tenir, respecter des codes, ne pas coucher trop vite… Cela devient flou.

On comprend en lisant ton livre que ta bouée de sauvetage et ton horizon, c’est l’art, et en particulier la musique. Où en es-tu aujourd’hui par rapport à ça ? Est-ce que la musique est toujours première dans ton cœur ou alors tu as envie d’écrire, de danser ?…

Pour commencer, je n’aurais jamais pensé écrire un tel livre un jour. Si on avait dit à la gamine du 93 qu’elle serait partout en librairie, je ne l’aurais pas cru. J’ai découvert quelque chose de très puissant, autant que la musique. Ce que j’aime avec l’écriture et le côté physique des bouquins c’est de se dire que peut-être que demain, ou dans des générations, une petite-fille trouvera l’ouvrage chez sa grand-mère. C’est dingue ! Quant à la musique, j’ai arrêté mon précédent contrat et là j’ai d’autres maisons intéressées mais je prends mon temps. J’ai des choses qui arrivent et j’ai hâte ! Je vais un peu sortir de l’urbain. C’est très difficile pour les femmes en France et en plus je perds peut-être les codes. J’ai envie de faire aussi du Rnb.

Tu envisages de faire d’autres livres ?

Je suis déjà sur l’écriture du second et j’ai une option sur le troisième ! La suite de « Brisée », en plus pédagogique encore, et puis un ouvrage sur la femme et la sexualité. Et puis j’ai d’autres projets, faire un « tuto du petit harcelé » par exemple ! Ou une BD anti-harcèlement… Je me découvre !

Et le cinéma ?

Oui ! Je fais un peu de figuration dans le dernier film de Jacques Audiard avec Selena Gomez… J’ai adoré faire ça ! J’aimerais bien reprendre vraiment. J’ai fait les cours Florent quand même ! J’adorerais aussi réaliser, derrière la caméra… Je suis très esthète donc j’aime tout contrôler.

Et si on te proposait d’adapter ton histoire sur Netflix ?

Je dirais oui ! Sans forcément jouer dedans, mais aider à l’écrire, à le mettre en scène… Tout le monde me dit que ce serait génial ! À bon entendeur !