« C’est bien de le dire, mais après il faut le faire ! » Ce ne sont pas (encore) les derniers mots d’Alain Delon sur son suicide attendu (et quelle tristesse ce sera alors, quand il ne restera plus que l’astre Bardot pour nous illuminer, même si la lumière de l’étoile Delon, sa carrière, ses films et sa vie, nous parviendront évidemment pour l’éternité) mais ceux de son fils, Anthony, qui a fini d’écrire son premier roman : Bastingage (230 p). Titre très delonien. Au nom du père, du fils… À croire qu’on aime bien vivre à la lisière des choses dans cette famille, en bordure de désastre, toujours à un mauvais appui de la tragédie. « C’est un drôle de truc quoi, mais c’est fait. J’espère que ça vous plaira autant, si ce n’est plus, que le premier », écrit-il sur Instagram. Ne lâche pas la rampe, Anthony ! Sortie prévue fin mars, chez Fayard.
« Anthony Delon signe avec Bastingage un roman inquiétant sur l’emprise, l’aveuglement et les relations toxiques dans le couple, qui interroge sur nos rapports ambigus avec la douleur et l’attachement que nous lui portons. »
« Il m’a fallu près de huit mois pour écrire ce roman, j’y ai réfléchi pendant près de deux ans. L’accouchement a été douloureux, comme le sujet… J’ai planté un décor, puis ai raconté cette histoire, qui est à 90% une fiction. Les émotions, la réflexion et l’analyse personnelle sont quand a elles en revanche bien réelles. Je ne peux en dire plus pour l’instant, vous comprendrez, l’ouvrage sortant dans deux mois. »