Ce week-end, de vendredi à dimanche, les 4 meilleurs joueurs du monde d’échecs en mode rapide (eh oui, les échecs ne se jouent pas qu’avec des parties interminables de plusieurs heures) se retrouvaient à Paris pour un tournoi très spécial ! Le Speedchess championship a été une occassion rarissime d’accueillir ces géants dans notre beau pays mais surtout de les voir en vrai puisque la compétition était ouverte au public ! Ce n’est pas commun pour ce sport si particulier… Le tout dans un setup moderne puisque les joueurs jouent, comme c’est désormais fréquemment le cas, sur ordinateurs et non à la table ! Depuis le confinement d’une part et la série qui a cartonné sur Netflix (Le jeu de la Dame) le jeu de réflexion et de mémoire a connu une explosion sans précédent. Les joueurs deviennent des stars, les jeunes se passionnent pour le jeu, les streamers s’engouffrent dans la brèche, les tournois sont plus suivis que jamais et la pratique se démocratise.
On doit beaucoup à Magnus Carlsen, le numéro 1 mondial depuis plus de dix ans et certainement le plus grand joueur de toute l’histoire ! Non content d’être écrasant et humiliant pour les cerveaux de tous ses congénères depuis si longtemps, il est aussi le plus cool ! Ce week-end, Magnus participait, aux côtés de Hikaru Nakamura, le deuxième joueur le plus connu « reconverti » en twitcheur de luxe, mais aussi d’Alireza Firouzja, un français, et de Hans Niemann, le bad boy des échecs et l’ennemi juré de Magnus… Sans surprise, le roi norvégien, Magnus, a démoralisé tout le monde. Nous vous encourageons à apprendre à jouer à ce jeu éternel (notamment avec la très bonne chaine Youtube « Blitzstream » ou du site chess.com) ou au moins à découvrir la personnalité du génie Magnus Carlsen, notamment par le documentaire sur lui, disponible sur Amazon Prime et qui se titre, c’est original : « Magnus » ! Bravo à lui pour cette énième victoire. Peu importe qu’il joue le championnat du monde en classique ou des tournois réguliers en rapide, Magnus c’est comme l’Allemagne au foot, à la fin c’est lui qui gagne, à 12 ans comme à 33 !