Musique : Interview Little Odetta

Après un premier album qui a laissé sans voix, le groupe Little Odetta revient dans un premier temps sur les routes de France et de Navarre. Ensuite, le groupe sortira un nouveau single le 29 septembre, en attendant la sortie de leur nouvel album. Ils incarnent à la fois le glamour et le rock, et nous, on aime, on y croit. Rencontre avec Audrey et Lucas, respectivement chanteuse et guitariste du groupe.

Votre nom sonne très bien, quelle est sa signification? Je vous avoue très sincèrement qu’à la base j’avais confondu avec le nom du film « Little Odessa »

Audrey (chanteuse) : merci beaucoup. Pour tout vous dire, tout est parti d’un surnom que l’on me donnait lorsque j’étais plus jeune. En effet, des amis de classe me surnommaient « Odette », qui s’est finalement transformé en « Little Odetta ». Nous trouvions amusant le parallèle avec « Little Odessa », le quartier Ukrainien de New-York, ville que nous n’avons jamais encore eu l’occasion de visiter ! Et puis nous aimions bien ce jeu d’allitérations que ces deux mots donnaient.

Votre musique fait penser à une musique de road trip. Est-ce pour cette raison que vous aimez tant partir en tournée ? Quelle est votre relation avec la scène ?

Lucas (guitariste) : ah ah ! Merci. Les road trips ne sont pas pour nous déplaire ! Tourner et être sur la route fait partie intégrante du métier de musicien. C’est toujours de nouvelles aventures en perspective, c’est l’inconnu et c’est ce qui rend la chose si stimulante car on ne sait jamais ce qui nous attend.

Audrey : pour nous, la scène est vitale. C’est notre exutoire et notre moyen d’expression. C’est un moment hors du temps où la rencontre avec le public crée cette alchimie si particulière, celle que l’on ne retrouve qu’en live. Il y a quelque chose de magique et d’unique dans le fait d’être sur scène. C’est tellement intense qu’on est bien souvent incapable de dire si tout cela a duré une minute ou des heures et bien rares sont les occasions comme celles-ci de pouvoir sortir ainsi du temps et de l’espace.

Vous avez un look très intéressant. Est-ce que vous êtes habillés de la même façon dans la vie de tous les jours ?

Audrey : tout dépend évidemment des occasions mais mon style ne diffère pas tellement de la ville à la scène, même si bien sûr, sur scène je peux me permettre plus d’excentricité.

Lucas : pas forcément tous les jours mais personnellement, je ne suis jamais
très éloigné de ce style vestimentaire.

Est-ce facile de vivre dans un monde complètement rock au sein du monde actuel ?

Lucas : je n’y vois rien de difficile pour ma part ! La musique, les modes, ça va et ça vient…Ce qui marche aujourd’hui ne marchera peut-être plus demain puis reviendra à nouveau dans 10 ou 15 ans.
Le rock, comme beaucoup d’autres styles, traverse le temps depuis bien assez longtemps, “il” a les reins assez solides pour perdurer selon moi.

Si vous pouviez choisir un(e) artiste, un producteur / une productrice ou un studio ou les trois réunis, avec qui choisiriez-vous de travailler ?

Lucas : Jack White, Alain Johannes ou encore Dave Grohl !

Audrey : un artiste, Robert Plant, un producteur Dave Cobb ou Dan Auerbach, un studio, Abbey Road pour le côté mythique.