Nouvelle rubrique dans laquelle une de nos playmates nous en apprend un petit peu sur quelque chose qui compte beaucoup pour elle. Pour cette première, c’est Evelyn qui ouvre le bal. Malheureusement, si Delon nous a quittés en ce 18 août bien triste, Balzac aussi est mort un 18 août ! Hommage !
Aujourd’hui, je pense à Balzac, qui est mort le 18 août 1850, et je vais en profiter pour vous parler de mon livre préféré : La Recherche de l’absolu. C’est un roman qui me fascine profondément, car il explore les limites de l’obsession humaine à travers le personnage de Balthazar Claës. Ce livre met en lumière la quête démesurée de Claës pour découvrir le secret de la transmutation des métaux, ce qui le conduit à négliger sa famille et à détruire sa propre vie. Ce que je trouve particulièrement captivant, c’est la manière dont Balzac parvient à faire ressentir au lecteur l’intensité de cette obsession, qui consume progressivement Claës, le rendant à la fois tragique et terriblement humain. La profondeur psychologique du personnage, associée à la richesse des descriptions de l’environnement familial et social, crée une atmosphère presque palpable de tension et de déclin, ce qui rend la lecture à la fois poignante et immersive. En lisant La Recherche de l’absolu, il m’est impossible de ne pas faire un parallèle avec certaines obsessions contemporaines, notamment celle de Kim Kardashian et sa quête incessante de perfection à travers la chirurgie esthétique. Tout comme Balthazar Claës est obsédé par l’idée de découvrir l’absolu dans la science, Kim Kardashian semble aspirer à une forme d’absolu esthétique, où chaque intervention chirurgicale la rapproche un peu plus de son idéal de beauté. Cependant, tout comme la quête de Claës le conduit à une destruction inévitable, la recherche de cette perfection physique chez Kim K. peut être vue comme une course sans fin, où chaque « amélioration » la pousse à en vouloir davantage, sans jamais atteindre une satisfaction complète. Ce parallèle met en lumière l’aspect tragique de ces quêtes pour un absolu, qu’il soit scientifique ou esthétique, où l’objet de la recherche devient une obsession qui finit par dévorer ceux qui la poursuivent. Dans les deux cas, c’est une réflexion sur les dangers de l’insatisfaction humaine et sur le prix que l’on est prêt à payer pour atteindre un idéal inatteignable.