Aujourd’hui commence sur Amazon Prime la diffusion de la série « Escort Boys », et dans son casting, il y a Fleur Copin. Nous, à Playboy, avons eu la chance de la rencontrer. L’actrice, danseuse, chanteuse pour faire simple, l’artiste, nous parle d’elle. Une première rencontre, histoire de vous parler de son actualité du moment !

Photographe : Anthony Arquier 

DA : Paul Duchemin 


Quel est ton parcours artistique ?

Danseuse professionnelle pendant 11 ans. Dans des compagnies internationales puis en France pour des comédies musicales, des émissions de télé et artistes, je termine en parallèle d’autres projets artistiques, 5 ans au Crazy Horse comme soliste.


Entre la musique et la série « Escort Boy », ton passé de danseuse, on dirait que tu as bien la bougeotte. Qu’est-ce qui te motive ? (Escort boys)

Ma motivation, c’est découvrir et rencontrer ! J’aime échanger avec d’autres artistes et personnes du milieu artistique. Les femmes et les hommes qui m’entourent m’inspirent énormément. Je suis attirée par les arts et c’est urgent pour moi de tout essayer, le monstre qui vit dans mon ventre m’y pousse. La danse était mon exutoire, je le retrouve maintenant dans la musique, ce projet que je mène et que j’adore.

Comment as-tu été castée ?

Complètement comme dans les films, d’abord un premier casting via mon agent comédienne, sans avoir trop de nouvelles, je n’y pense plus, même je me coupe les cheveux court. Puis un soir je suis au restaurant avec ma meilleure amie, à la belle époque, à la table d’à côté, Ruben Alves assis me fixe à travers les miroirs, puis m’attrape au moment où je me lève pour me dire que j’ai passé un casting pour lui et que j’allais le revoir très vite. Quelques semaines plus tard, j’étais en essai avec Guillaume Labbé et lui.

Comment s’est passé le tournage ?

Hyper bien. Véritable coup de cœur pour l’équipe de comédiens, les 4 garçons (Simon, Guillaume, Thibaud et Corentin) et la reine des abeilles Marysole. Ils m’ont beaucoup inspirée car c’était ma première expérience en tant que comédienne. Ils ont été d’une grande bienveillance, je les adore. Ruben Alves, qui est juste un génie artistique et lui aussi d’une grande générosité, m’a donné sa confiance et pour ça, je lui en suis reconnaissante. Sans oublier l’équipe qu’on ne voit pas à l’écran, qui était juste de rêve. Et puis bah du coup dans des conditions pareilles en Camargue au soleil, à monter à cheval sur les jours off (c’est aussi une de mes passions) que dire de plus… merveille !

As-tu pu voir la série ? et quels sont ses qualités d’après toi.

J’ai tout vu ! Quelle dinguerie. Sa principale qualité est sa LIBERTÉ, dans la sexualité et la fragilité des hommes, mais aussi la sexualité des femmes que les hommes peuvent s’imaginer parfois complexe, alors que pas forcément… nous aussi on aime évidemment ne pas rappeler le lendemain et le vite fait BIEN fait !

Quel a été l’accueil de ton titre « Flemme »?

Hyper cool, j’ai trouvé à Fédérée une petite armée de flemmards mais flemmards QUI FONT LES CHOSES. Car j’ai souvent la flemme mais vu la vie que j’ai décidé de mener, c’est pas du tout possible ! Et d’ailleurs j’hésite seulement à tout planter, je ne le fais pas vraiment. Et d’ailleurs un bon souvenir avec « Flemme » c’est un après-midi où je me pose dans un café, j’entends une discussion où la personne dit « nan franchement j’ai la flemme » et sa copine en face s’est mise à chanter la chanson ! Ça c’est très stylé !

Visiblement, tu as commencé le chant et la composition lors du confinement, et en plus, c’était suite à une peine de cœur d’une de tes amies, si j’ai bien compris ?

Complètement, c’était après une peine de cœur d’une copine. On part en tournée en Uruguay avec le Crazy Horse, elle me parle de ses poèmes et chansons, je lui parle de dame civile, on est confinées, yes super génial, on s’en est sortie pour se reconfiner mais en studio cette fois 🙂 depuis Capucine Hery a pris un autre chemin, mais là est née le projet.

Quelles sont tes prochaines étapes ?

Mon EP le 24 janvier prochain, remonter sur scène, écrire, chanter et continuer à produire de la musique. J’ai aussi envie de découvrir d’autres univers musicaux pour élargir mon spectre. Et pourquoi pas encore tourner ! Carrément même. Je ne souhaite absolument pas me contenter de ce que j’ai. Je suis aussi pour la première fois dans ma carrière décisionnaire et propriétaire de mon destin professionnel, quelle chance. Je ne souhaite pas la gâcher en me contentant du chemin facile. J’espère qu’on se reparlera dans quelque temps et que d’autres aventures me seront arrivées, mais j’aime bien comparer ma vie à un jeu vidéo ou un dossier comme ça, y a des niveaux à franchir c’est pas facile on échoue mais on recommence. Genre un Tomb Raider des années 90/2000 quoi ,je suis une millennial, oui…!

Hodbert Florian