Bienvenue à Marzia ! Cette jeune italienne discrète et solitaire nous a été présentée par le photographe Max Lazzerini et cette avec joie que nous vous proposons leur collaboration ainsi qu’une interview de la belle playmate !

Playboy France : Qui es-tu ? Que dirais-tu à un étranger pour qu’il sache tout de toi (tes goûts, hobbies, personnalité, lieu de vie, âge, tout ce que tu veux partager) ?

Malgré mon travail de mannequin et mon look, je suis plutôt introvertie, une âme solitaire qui aime passer son temps libre en toute tranquillité. J’aime me balader en ville avec de la musique dans les oreilles ou savourer une pizza en compagnie de mon chat adoré. Je me considère comme une enfant curieuse, même si j’ai 32 ans, qui aime explorer de nouveaux endroits, même si je n’ai pas beaucoup de temps pour voyager. En plus, j’ai peur des avions, donc je voyage principalement en Italie. En ce moment, je vis entre Turin et parfois Bologne, deux villes magnifiques en matière d’architecture, d’art, et de style de vie.

Comment es-tu entrée dans le mannequinat, en particulier dans le mannequinat érotique ou sensuel ?

J’ai commencé le mannequinat à 19 ans. Au début, c’était une sorte de revanche sur « mon moi adolescente ». J’ai traversé des moments difficiles à l’école, où j’étais légèrement harcelée par certains de mes camarades, surtout les autres filles. J’étais très timide à l’époque et je cachais mon apparence et ma personnalité derrière des vêtements masculins, sans maquillage, restant calme et silencieuse. L’art de poser m’a permis de gagner une énorme estime de moi, alors j’ai décidé de me lancer dans le mannequinat érotique aussi.

Quel est ton ressenti vis-à-vis de la sexualité et de ton propre corps ?

Comme je l’ai déjà dit, je suis très à l’aise avec mon corps, même si parfois j’aimerais avoir une autre forme de nez ou un autre type de buste, etc. Mais je pense que c’est normal de s’imaginer avec d’autres traits. Concernant la sexualité, je me sens enfin très libre. Ces dernières années, j’ai vécu des situations qui m’ont aidée à découvrir ce que j’aime vraiment dans le sexe ou ce que je trouve sexuellement attirant chez les hommes. La sexualité est peut-être la seule situation où nous devons vraiment nous sentir libres d’être nous-mêmes, instinctifs et nus – et pas seulement pour les vêtements, mais aussi pour l’âme.

Pourquoi as-tu voulu rejoindre la famille Playboy ?

Je dois dire que j’aime vivre de nouvelles expériences, même lorsqu’il s’agit de mannequinat et de photographie.

Quelles sont tes inspirations en art et dans la vie ? Parce que tu ressembles à une artiste à mes yeux.

J’adore les pin-ups des années 50 – elles étaient magnifiques et sexy sans être trop explicites. J’aime aussi l’élégance de certaines actrices des années 70 qui ont également abordé le mannequinat érotique, notamment la reine Edwige Fenech.

Peux-tu nous en dire un peu plus sur cette collaboration avec Max ?

C’est une question très amusante. La première fois que nous nous sommes rencontrés et avons fait un shooting, je me suis sentie hors de ma zone de confort, et j’ai décidé de renoncer à lui. Je suis très instinctive et lunatique, et il se pourrait bien que ce matin-là, je me sentais mal à cause de pensées personnelles. Il a eu la patience et la volonté de me parler de sa vision de la photographie, en tenant compte de mes demandes aussi. Après ce déjeuner étrange, nous avons construit une collaboration amusante et professionnelle qui nous permet à tous les deux d’être satisfaits de notre travail ensemble.

Quelle est la prochaine étape pour toi et tes rêves ?

Je ne sais pas. J’ai tellement de rêves dans ma tête et dans mon cœur, et c’est difficile de tous les énumérer. De plus, je préfère les considérer comme des souhaits, et comme le dit la tradition italienne, « ne dites jamais vos souhaits à personne – sinon ils ne se réaliseront pas ».