Aujourd’hui, on traverse le monde dans tous les sens ! Direction La Réunion pour faire la connaissance de la belle Sandra aux origines, vous l’aurez deviné… chinoises. Encore un profil particulier qui a su nous toucher. Découvrez pourquoi :
Playboy France : Peux-tu nous dire qui tu es ? Que dirais-tu à un étranger si tu voulais qu’il sache tout de toi (tes goûts, tes loisirs, ta personnalité, ta localisation, ton âge, tout ce que tu veux partager) ?
Sandra : Bonjour , je m’appelle Sandra, j’ai bientôt 28 ans, je suis réunionnaise d’origine chinoise. Si je devais me décrire en trois mots je me décrirais comme créative, douce, artistique… Je suis passionnée de sport, de films, de mode, de création de lingerie… La création de lingerie m’intéresse particulièrement surtout la lingerie fine qui est subtile et pointilleuse. La lingerie est un monde qui fait rêver ! Passionnée d’improvisation, j’adore jouer des personnages fictifs et leur donner ma version de l’histoire et de psychologie. Je suis également schizophrène. La schizophrénie est une maladie difficile mais je donne toute mon énergie tous les jours pour progresser ! Aussi j’aime lire Playboy qui est plus qu’un magazine ou une marque à mes yeux, Playboy est une philosophie de vie. Playboy a tenté de changer les mœurs ce qui en fait une marque très controversée. Leurs couvertures vintages, toujours vives et colorées sont éblouissantes de beauté.
Comment es-tu entrée dans le mannequinat et surtout dans le mannequinat érotique ou sensuel ?
J’aimerais rentrer dans le mannequinat érotique par la grande porte (vous !) ! Les playmates m’ont toujours fait rêver depuis l’adolescence, elles ont toujours une attitude incroyable, des corps de rêves, du sex-appeal et elles ont du chien. J’ai toujours voulu leur ressembler.
Que ressens-tu à propos de la sexualité et de ton propre corps ?
J’aime mon corps en général. Pour l’entretenir, je pratique du sport, de la course à pied et de la musculation, je mange équilibré car à cause de la schizophrénie je change de poids constamment et je dois faire attention à ma ligne. Outre l’aspect fonctionnel du corps, je vois l’aspect spirituel : pour moi le corps est un moyen de connaissance pour se découvrir et renouer avec soi.
Pourquoi as-tu voulu devenir membre de la famille Playboy ?
Je veux devenir membre de la famille Playboy, car je souhaite apporter une touche asiatique dans ce beau monde de bunnies ! Devenir playmate est un honneur car la playmate représente la femme sexy, libre, forte… La première playmate asiatique remonte à 1964,et j’aimerais faire autant qu’elle !
Quelles sont tes inspirations dans l’art et dans la vie ?
J’ai plusieurs inspirations dans la vie comme Katsuni alias Céline Tran avec qui j’ai eu l’occasion d’échanger. Elle est la femme idéale, elle est belle, intelligente, charismatique, elle possède une bonne éloquence et dévoile des discours incroyables ! Ren Hang, photographe provocant, dont les photos sont poétiques, modernes, dégage une subtile sensualité. Nobuyoshi Araki, ses photographies subtiles et vivantes, en noir et blanc, émanent une certaine euphorie éblouissante. Et aussi Nathan Hofstetter, le réalisateur du film LOULOU, qui a beaucoup apporté a la schizophrénie… Et pour finir Hugh Hefner, un véritable business man, personne ne peut l’oublier, ce roi de la provocation.
As-tu d’autres projets en parallèle ?
J’aimerais travailler dans le monde de la lingerie, créer une marque de lingerie ou devenir mannequin lingerie ! Ce monde m’a toujours fait rêver, la lingerie incarne tout, elle incarne tellement de différentes facettes, tantôt sexy, tantôt sensuelle, tantôt joueuse, tantôt coquine, la lingerie est un univers riche dans tous les domaines !
Quels sont tes rêves aujourd’hui ?
Changer le regard des gens sur la schizophrénie, cette maladie encore mal vue… Faire changer les mentalités n’est pas encore gagné mais c’est mon objectif.