Léane n’est pas une playmate comme les autres ! Non contente de nous offrir une ravissante série de photos, Léane est aussi capable d’être dans l’ombre et de sublimer les autres. Elle est la créatrice, designeuse et couturière de sa propre marque, « Enaelle Paris« . Spécialisée dans la lingerie et les corsets, il était tout naturel que nous l’accueillions à bras ouverts dans notre belle famille avant de nous la faire voler ! Mélange étonnant donc : des photos d’elle, des photos d’autres filles qui portent ses créations et une interview !

Playboy France : peux-tu nous dire qui tu es ? Que dirais-tu à un étranger si tu voulais qu’il sache tout de toi (tes goûts, tes loisirs, ta personnalité, ta localisation, ton âge, tout ce que tu veux partager) ?

Je m’appelle Léane, j’ai 25 ans, je suis née à Strasbourg et cela fait 4 ans que je réside à Paris. Je suis mannequin et également styliste/modéliste, spécialisée en création et en conception de lingerie et de corsets. Je suis quelqu’un de sensible et de créatif qui aime voyager, danser et découvrir la vie.

Quand j’ai commencé, rien n’a été facile. J’ai grandi dans un environnement où je me sentais différente et incomprise. Où les gens préféraient réussir en gagnant de l’argent, plutôt qu’en s’accomplissant en tant que personne. On m’a souvent dit que de s’investir dans des projets artistiques était réservé aux personnes aisées. Mais je me suis accrochée. Je me suis accrochée à celles et ceux qui croyaient en moi et qui me poussaient à aller toujours plus loin. Chaque déception, chaque refus a renforcé ma détermination à prouver que je pouvais réussir. Je passais mon temps libre à dessiner, à imaginer des tenues, à coudre et à me perfectionner, ainsi que mes nuits ou mes week-ends à travailler pour financer mes études. 

Le mannequinat est venu un peu par hasard, mais il a ouvert des portes que je n’aurais jamais cru pouvoir franchir. C’était intimidant au début, surtout que je manquais énormément de confiance en moi et que je détestais mon corps. Mais je voulais changer ça. Je voulais montrer qu’on peut être soi-même, authentique, et qu’il était possible de se sentir belle. Créer des vêtements qui reflètent cette diversité, cette beauté unique que chacun porte en soi, est devenu mon objectif. 

Aujourd’hui, je commence à voir mes projets se concrétiser. J’ai créé ma marque et ma première collection est sortie il y a peu. Elle parle de force, de passion et de libération. Mon message est simple : peu importe d’où l’on vient, il ne faut jamais cesser de croire en ses rêves alors qu’on peut les atteindre par force de persévérance.

Comment es-tu entrée dans le mannequinat et surtout dans le mannequinat sensuel ?

Attirée par la mode et l’expression de soi à travers le vêtement, j’ai commencé à poser à l’âge de 20 ans. Ce qui m’a amenée à exercer en tant que modèle photo, c’est avant tout une volonté de m’assumer pleinement, de briser les tabous et de célébrer la beauté sous toutes ses formes. Le corps est une œuvre d’art et j’aime jouer avec cette idée, en mêlant sensualité et élégance. J’ai vu dans ce type de mannequinat un moyen de m’émanciper, de me libérer des contraintes, et de montrer au monde que la féminité est une force.

Que ressens-tu à propos de la sexualité et de ton propre corps ?

Pour moi, la sexualité est une part essentielle de notre être, une énergie créative puissante. J’ai appris à aimer mon corps, à le respecter et à l’explorer sans honte. Je pense que se sentir bien dans sa peau est crucial pour s’épanouir, tant personnellement que professionnellement. Mon corps est mon outil, mon moyen d’expression, et je suis fière de ce qu’il représente. La sensualité, c’est savoir qui l’on est, et ne pas avoir peur de le montrer.

Pourquoi as-tu voulu devenir membre de la famille Playboy ?

Playboy, c’est plus qu’un magazine. C’est une institution qui a toujours su mêler glamour, érotisme, et intelligence. Rejoindre cette famille, c’était pour moi une façon de continuer ce que j’avais commencé : célébrer la femme dans toute sa splendeur, tout en défiant les conventions. Playboy a une histoire riche en termes de liberté d’expression, et je voulais en faire partie pour porter ma vision, celle d’une femme moderne, libre et audacieuse.

Tu es donc aussi avant tout créatrice et tu as ta propre marque, « Enaelle Paris » : de quoi s’agit-il exactement ? Raconte-nous ton rôle dans cette aventure…

Après avoir été formée par François Tamarin, meilleur corsetier de France et la maison Cadolle, j’ai effectivement décidé de fonder ma propre marque de lingerie.

En créant Enaelle Paris, j’ai voulu partager mon univers créatif en donnant vie à un savoir-faire des plus spécifique et en plaçant au centre de ma réflexion la durabilité et les enjeux sociétaux. L’industrie de la mode, notamment la « fast-fashion » étant l’une des plus polluante au monde, j’ai souhaité proposer une alternative durable. J’ai donc décidé de travailler avec des fins de stocks/stocks dormants de tissus haute couture, afin d’éviter qu’ils ne soient jetés ou brûlés. 

Avec mes différentes études et expériences professionnelles dans la lingerie, le prêt-à-porter et la haute couture, il m’est venu l’idée de concevoir des créations réglables et ajustables, qui s’adaptent à chaque envie et à chaque morphologie. Le but étant de sublimer chaque femme et de faire en sorte qu’avec mes créations, elle se sente libre, unique et confiante.